Synopsis (Allociné) :
Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.
Après ma déception quant à "Charlie et la chocolaterie", j'avais quand même envie d'aller voir ce film. En effet, si je n'adhère pas trop au monde de Tim Burton, j'ai beaucoup vu le dessin animé adapté par Disney en 1951 (ah, les rediffusions sur M6...)
Du coup, je me sentais déjà plus attirée par le concept que pour ses autres films et, même s'il s'agissait d'une nouvelle histoire, j'avais davantage de chances d'accrocher sur ce film que sur tout autre de Tim Burton.
Mon bilan est assez mitigé. Certes, les images sont belles et des éléments essentiels ont été repris tels que les biscuits et liquides qui font grandir ou rétrécir, les personnages de l'histoire initiale, les flamands roses et les hérissons pour jouer au croquet... Ceci m'a permis d'entrer plus facilement dans le film que si l'histoire avait été complètement indépendante de ce que j'avais vu étant petite.
Cela dit, tout comme lors de ma lecture de La malédiction d'Old Haven (où est le rapport, me direz-vous?), je trouve qu'Alice accepte bien vite cette destinée dont tout le monde lui parle : à savoir que, si elle est bien LA Alice, elle va devoir se battre contre un monstre afin de rétablir l'ordre au Pays des Merveilles.
La Reine Rouge m'a parfois amusée. Comme dans le dessin animé, elle n'a de cesse de vouloir faire couper la tête de toute personne qui la contredirait. J'ai aimé les tenues d'Alice aussi et son rapport à la chenille bleue et, bien sûr, au Chapelier Fou. Sans entrer dans les détails, j'aurais d'ailleurs aimé que cela se finisse autrement. En tous les cas, ce dernier personnage m'a bien plus attendrie que celui de Willy Wonka.
Un avis en demi-teinte donc pour un film qui se regarde, essentiellement pour la richesse des images et l'univers Burtonien mais que je n'achèterai pas. Ah, et puis, ces lunettes 3D, qu'est-ce que ça m'a fait mal au nez!
Ce que l'on peut toutefois rajouter, c'est que malgré ses 1h49, le film passe relativement vite et les péripéties s'enchaînent bien.
Mention spéciale au Cheshire Cat, que j'ai trouvé bien mignon^^ (bon, ce n'est peut-être pas flagrant sur la photo)
La Reine Blanche et ses manières affectées m'ont en revanche un peu agacée parfois
Mais, au fait, savez-vous, vous, pourquoi un corbeau ressemble à un bureau?...