Commencé le 10/01/2010
Fini le 18/01/2010
Résumé de l'éditeur :
San Francisco, les années 70 : une ville pas comme les autres...
Mary Ann est une jeune secrétaire naïve, originaire du Middle West, qui débarque dans un univers sans tabou où il faut surtout attendre l'inattendu. En compagnie de Mme Madrigal, sa très mystérieuse logeuse, du beau Michael, son colocataire toujours à la recherche de l'amant idéal, et de bien d'autres, elle nous entraîne dans des aventures plus invraisemblables les unes que les autres. Ce véritable feuilleton romanesque évoque tout l'esprit d'une époque et témoigne d'un humour - souvent satirique - et d'une chaleur humaine rares.
Avec ce livre, j'entamais deux challenges : mon challenge ABC 2010 et le challenge coups de coeur de la blogosphère dans lequel il constituait le coup de coeur de Virginie/Chrestomanci
Un coup de coeur, je m'attendais à ce que cela en soit un pour moi aussi. Trop peut-être.
Depuis que j'ai entendu parler de ces livres (il y a environ 6 - 7 ans, dirons-nous), ça n'a été qu'en bien. En plus, leur toile de fond est San Francisco, une ville que j'affectionne tout particulièrement et où je rêve d'aller. Je trouve ses paysages magnifiques et c'est vrai qu'elle a une culture très riche. Celle-ci est bien représentée dans le livre. Malheureuement, je m'attendais aussi à m'attacher à l'intrigue et aux personnages. Ce ne fut pas le cas.
Les personnages principaux sont Mary-Ann, qui débarque à San Francisco pour y vivre et y fait la connaissance de sa logeuse à Barbary Lane, la mystérieuse Madame Madrigal ; Michael, l'ami gay de Mona, résidente de Barbary Lane depuis longtemps déjà ; Brian, coureur de jupons invétéré mais aussi DeDe, mariée à Beauchamp ; Jon et Norman.
J'ai été plus intéressée par le personnage de Mary-Ann, que je considère comme l'héroïne centrale du fait de son arrivée, même si, en réalité, l'héroïne centrale, s'il en fallait une, serait plutôt Madame Madrigal. Ce personnage aussi est intéressant car entouré de non-dits, de mystères qu'on aimerait percer mais elle est quand même très bizarre. Elle offre un joint collé à la porte de chacun des nouveaux arrivants dans sa résidence. Malgré cela, j'avoue être curieuse de la connaître davantage.
Les personnages de Beauchamp, Brian et Michael (pas encore très développé) m'ont ennuyée et j'ai commencé à vouloir en savoir plus sur DeDe seulement vers la fin du livre. Mais, dans l'ensemble, j'avais malheureusement hâte d'arriver à cette fin, espérant toujours voir se développer une autre intrigue, qui me passionnerait davantage...
Sans raconter le livre, je n'ai pas non plus apprécié ce que l'auteur a fait du personnage de Norman, ni de celui de Vincent (personnage secondaire). Pour le premier, je ne l'ai pas vu venir et j'ai trouvé que c'était amené un peu bizarrement et conclu assez vite. Même remarque pour l'histoire de Vincent. Tout ces événements auront-il un impact sur les tomes suivants?
J'aimerais aussi que ceux et celles qui ont déjà lu ces livres me disent s'ils ont apprécié davantage les tomes suivants, s'il va se passer des choses susceptibles de me tenir en haleine et de me dire que le premier n'était qu'une introduction, une présentation des personnages. Virginie nous donne déjà quelques indications à ce sujet dans son article mais j'aimerais savoir si, en lisant la suite, je pourrai en apprendre plus sur le lien unissant Mona à Madame Madrigal? Savoir ce que Norman a découvert au sujet de cette dernière? D'Orothéa (personnage arrivée en milieu de livre) sera-t-elle toujours présente? (son histoire semble intéressante mais vite réglée également à mon goût)
Suis-je trop dure avec ce livre? Mon point de vue a-t-il été biaisé par toutes les bonnes critiques que j'en avais entendu et les attentes que celles-ci avaient fait naître et entretenu chez moi?
J'ai aussi été gênée par d'étranges fautes d'orthographe : "comme un foc", page 121, "quadruped", page 152...
et par quelques moments où je me demandais de quoi parlaient les personnages. Cela me donnait une impression de ne pas savoir ce que je lisais, comme si j'arrivais en plein milieu d'une conversation à laquelle je ne pouvais pas participer car je n'avais rien suivi. (comme avec "ils n'y figurent pas", bas de la page 254) Pour cette dernière remarque, peut-être est-ce moi qui n'ai pas compris^^
-> Edit du 22/01/2010 : ouh, honte sur moi!!! On vient de m'apprendre que l'expression "comme un foc" dans le cadre où elle est employée est tout à fait correcte! Je m'excuse donc d'avoir blâmé le traducteur pour mon manque de connaissances, moi qui est toujours cru que l'expression en question se référait à l'animal!!! (sans pour autant comprendre pourquoi!) Ah ben j'ai l'air idiote maintenant!^^
Le chapitrage très court est par contre génial pour les moments où on a peu de temps pour lire. Pas besoin de s'arrêter en plein milieu d'un chapitre!
Le livre est plein de références à la culture américaine de l'époque et j'avoue que, là, un livre de civilisation contemporaine, de culture télé et média n'aurait pas été de trop à côté de moi pour mieux apprivoiser l'univers qui m'était pésenté. J'ai relevé quelques noms propres et termes que je chercherai sur le net, pour enrichir ma culture personnelle^^
Je pense quand même lire la suite, au moins le tome 2, pour voir si j'aime plus mais j'avoue que je suis un peu échaudée et, en attendant, je recevrai vos avis et arguments favorables (ou non) avec grand plaisir
ABC : 1/26 Coups de coeur : 1/6 (ou plus)