Commencé le : 10/04/2011
Terminé le : 17/04/2011
221 pages
Résumé de l'éditeur :
A la suite d'une déception amoureuse, Agnès, traductrice de romans sentimentaux, quitte Paris sur un coup de tête.
Direction le Cantal où se trouve l'homme de ses rêves, le demi de mêlée de l'équipe d'Aurillac qu'elle a vu nu dans un calendrier... Avec ce roman à la fois touchant et désopilant, Stéphane Carlier dresse le portrait d'une jeune femme d'aujourd'hui, bien décidée à aller jusqu'au bout de ses rêves. Dans un style, dont l'humour et la précision ne sont pas sans évoquer celui de Françoise Sagan, il nous livre une comédie de moeurs inoubliable.
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec le site Blog-O-Book et les Editions Le Cherche Midi et je les remercie vivement de m'avoir fait parvenir ce livre. Je leur présente également mes excuses car, si je ne suis pas en retard pour donner mon avis, il est vrai que j'aurais pu le publier plus tôt, particulièrement considérant le fait que je l'ai reçu avant sa sortie (qui était le 14 avril 2011) et que j'ai fini ma lecture peu de temps après. Merci à Solène aussi pour son petit mot d'accompagnement qui m'a fait plaisir. Je trouve toujours cela agréable car on a l'impression que l'éditeur nous porte plus d'attention :)
La première chose que j'ai voulu faire en lisant ce livre, même si en réalité, je ne l'ai fait qu'à l'instant, c'est chercher si ce Fabien Castan, rugbyman décrit dans le roman, existait vraiment. Sur son blog, l'auteur explique que non mais nous montre de quels réels rugbymen et de quel acteur il s'est inspiré^^ Je trouvais l'histoire un peu poussée sur les bords parfois mais je pensais que le joueur pouvait, lui, exister vraiment. En tous les cas, l'auteur m'y a fait croire...
On aurait pu classer ce livre dans la fameuse catégorie appelée la chick-lit parfois, pour le côté tiré par les cheveux de l'intrigue principale et certaines situations farfelues (une en particulier) dans lesquelles Agnès, l'héroïne, se retrouve. Sauf que voilà, l'auteur est un homme et l'on sent parfois sa patte. D'ailleurs, cela donne un peu plus de pep's et de personnalité au livre mais, au final, on a quand même affaire à ce genre d'histoire improbable qu'on aime à lire malgré tout.
J'avoue avoir parfois voulu secouer les puces d'Agnès. J'avoue m'être dit "Mais quelle idiote!" comme je l'aurais fait en lisant un pur roman de chick-lit. Pourquoi? Parce qu'Agnès se décide à saisir la balle au bond pour tenter de marquer un essai, je crois que c'est ainsi qu'on dit^^, mais que, vraiment, parfois, elle rate le coche pour peu de choses. Pour n'avoir pas osé ou pour avoir réfléchi trop longuement. Mais au final, sa destinée la rattrapera, quoiqu'il arrive et quelle qu'elle soit...
Non, non, non, je ne vous dirai rien de la fin. Je ne vous dirai pas si c'est celle à laquelle on s'attend ou pas. Je vous dirai juste qu'elle me convient ainsi, même si elle est très simple.
Il y a une chose que j'aurais aimé voir développer plus tôt : à la fin du livre on en apprend plus sur Margaret Simmons, l'auteur de romans à l'eau de rose dont Agnès traduit les oeuvres. J'aurais apprécié un récit plus long à son sujet, même si ce n'était pas le but du livre. Quand ce récit est apparu, je me suis d'abord dit qu'il tombait un peu comme un cheveu sur la soupe mais l'auteur a bien inséré le lien entre celui-ci et la vie d'Agnès...
J'ai un peu de mal à parler du livre sans trop en dévoiler donc je vous laisserai en juger par vous-même, si vous en avez envie.
Je terminerai juste en disant que j'ai aimé ce livre dès le début (malgré ma surprise en lisant la première phrase masi elle va bien avec le reste^^ il y a une vraie logique à tout ça) : de par son titre, qui est expliqué dans le roman et est un peu plus subtil qu'il n'y paraît ; pour son rose bonbon qui m'a donné envie ; pour certaines références dites populaires qui m'ont rappelé de bons souvenirs ; pour sa fraîcheur et pour ses rebondissements. Je n'ai pas aimé certains personnages, notamment Pierre-Marie, un peu trop excentriques et crû à mon goût et Pélo, un peu trop réservé au contraire, et j'ai regretté que Colette Maréchal ne soit pas plus présente... une preuve que je m'y suis attachée malgré sa présence de courte durée mais impactant sur tout le livre!^^
Comme à mon habitude aussi, quand il y a lieu, quelques passages que j'ai plus particulièrement appréciés :
"Il y a des gens comme ça, qui inspirent, qui révèlent des gens à côté desquels on devient une meilleure version de soi-même..." (page 28)
" Voilà donc comment Agnès avait passé le cap de la trentaine - celui après lequel les années semblent durer six mois..." (page 54 - Pour moi, ce n'est pas encore le cas mais je ressens déjà que le temps semble passer de plus en plus vite...)
Merci encore aux Editions Le Cherche Midi (dont je vais aller examiner le site de plus près, au risque d'étoffer ma LAL) et à Blog-O-Book pour ma sélection... J'étais aux anges!