Commencé le : 06/01/2013
Terminé le : 14/01/2013
Titre original : The School of Essential Ingredients
251 pages
Résumé de l'éditeur :
Un jour, la petite Lillian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera sa vie à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud opère et, vingt ans plus tard, Lillian anime un atelier de chefs. L'École des saveurs réunit des élèves de tous les horizons, qui, au fil des saisons, vont partager leurs expériences culinaires, découvrir l'incroyable alchimie de la cuisine et des sentiments, le pouvoir miraculeux des épices, capables de révéler des ressources insoupçonnées, de guérir des peines anciennes, de retrouver des bonheurs enfouis, bref, de changer la vie ! Ce savoureux roman culinaire, ode généreuse à la gourmandise et aux sens, est resté plus de deux ans dans les listes de meilleures ventes aux États-Unis. À dévorer d'urgence.
Moi qui en ce moment cuisine pas mal (surtout des gâteaux), j'avais ce roman dans ma PAL depuis sa sortie en poche, je crois et je me suis décidée à le lire, afin de prolonger la cuisine dans mes lectures !
Le livre était parfaitement adapté pour ça ! Un livre assez poétique (parfois un peu trop pour moi^^) qui joue sur les odeurs et les saveurs, tout en images.
Il s'ouvre sur l'enfance de Lillian mais n'y traîne pas trop longtemps, juste ce qu'il faut. On la retrouve ensuite adulte, possédant son propre restaurant et donnant des cours de cuisine... à sa façon. Elle se dit contre les recettes mais a les siennes pour apporter à ses élèves exactement ce dont ils ont besoin au bon moment de leur vie.
Elle reçoit ainsi Claire, maman débordée ; Carl et Helen, un couple de personnes âgées ; Antonia, italienne installée aux Etats-Unis depuis plusieurs années ; Tom, qui cache une tristesse profonde ; Chloé, serveuse réputée maladroite ; Isabelle, femme d'un certain âge un peu dans son monde et Ian, timide qui flashe immédiatement sur Antonia.
Un chapitre est consacré à chacun d'eux au fil des leçons de cuisine.
Un livre savoureux dont j'ai trouvé la fin un peu plate mais qui a été très agréable à lire. Par contre, si vous n'aimez pas la cuisine, passez votre chemin car il en est bourré ! (pas de recette réelle mais on y parle nourriture tout le temps^^)
Mes passages préférés :
- Page 62, Claire s'étonne de voir Helen toucher la carapace brûlante d'un crabe et Helen lui répond que "Des années à sortir des bâtonnets de poisson pané du four" lui ont permis d'acquérir cette capacité. Cela m'a immédiatement fait pensé à ma grand-mère maternelle qui avait elle aussi cette capacité d'attraper des trucs très chauds sans se brûler
- Page 105 : "Elle me disait toujours que le romarin pousse dans les jardins de femmes fortes. Chez elle, le romarin, on aurait dit un arbre."
- Page 172 : "C'est la vie qui est belle. Certaines personnes vous le rappellent plus que d'autres, c'est tout."
- Page 175 : "Nous savons tous que certains pains mettent plus de temps à lever que d'autres."
- Page 177 : "Ce n'était pas la première fois que ce genre de chose lui arrivait, comme si la vie changeait brusquement de bobine au milieu de la projection."
- Page 182 : "Dans ses souvenirs, il lui semblait qu'Edward était toujours sur le pas d'une porte, jamais entièrement là."
- Page 191 : "-Où as-tu appris à faire tout ça ? lui demanda Rory amusé. Je ne me souviens pas de t'avoir jamais vue changer des carreaux.
-Tu ne te souviens pas non plus que je ne savais pas cuisiner quand j'ai épousé ton père, ni conduire, ni endormir un bébé qui a la colique. Les gens apprenent, Rory. Je ne vois vraiment pas pourquoi il y aurait un âge où on devrait arrêter."
- Page 192 : "Isabelle écoutait, regardant le jeu des muscles du dos et des biceps de son fils qui arrachait des bardeaux du toit et les lui lançait, et elle se demandait où était passés les bras ronds et tendres de son petit garçon, s'émerveillait de la bveauté de son fils debout au-dessus d'elle."
Couvertures étrangères :
Je dois avouer que le titre original et la seconde couverture ne m'auraitent pas du tout donné envie de lire ce roman. Ca aurait été dommage !