Commencé : le 18/01/2010
Fini : le 28/01/2010
Emprunté à la médiathèque
Résumé de l'éditeur :
Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province du sud-ouest de la France.
S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie.
Cependant, l'enfant qu'elle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix. Premier roman de l'auteur de La jeune fille à la perle, La Vierge en bleu livre l'histoire tragique et foisonnante des Tournier, sur fond de guerre de religion.
J'ai souhaité lire ce livre car j'ai lu et beaucoup apprécié La jeune fille à la perle dans lequel, l'auteur avait su créer une ambiance qui m'a emportée. j'ai donc cherché quel autre titre je pourrais lire et, La vierge en bleu, qui est aussi son premier roman, est celui qui m'inspirait le plus parmi eux, voire, me rebutait le moins. j'ai en effet un a priori énorme (et apparemment injustifié) sur les livres basés sur l'histoire alors quand j'ai lu "sur fond de guerre de religion" dans le thème, j'ai un peu hésité... Mais une histoire à deux voix, à deux époques différentes qui seraient liées me semblaient être une bonne idée
Chaque chapitre est consacré en alterncace à Isabelle et à Ella, jusqu'à la fin, où les deux époques se rejoigne au sein des mêmes chapitres. Le livre commence avec l'histoire d'Isabelle, enceinte et donc mariée de force mais également d'office détestée par sa belle-famille et son entourage en général (pas par sa propre famille). Les raisons de cette haine? Elle est catholique et vénère donc la Vierge Marie (eux sont protestants) et elle est rousse. L'auteur nous explique que la Vierge est souvent représentée comme étant rousse. Ils vont jusqu'à la traiter de sorcière.
En commençant le livre, je me suis dit "ouh, là, là, ça ne va pas m'intéresser cette histoire" J'avasi le souvenir lointain d'avoir étudié les Catholiques et les Protestants en cours d'histoire mais pas assez pour me sentir à l'aise dans la description des événements.
Puis vient le tour du deuxième chapitre, qui relate l'arrivée en France d'Ella et de son mari. Tout de suite, plus à l'aise avec du contemporain, quoique...
Mrs Chevalier est plutôt douée pour nous tenir en haleine et, à chaque fin de chapitre consacré à Isabelle, on souhaitait continuer, sans passer à Ella, et vice-versa. Jusqu'à ce qu'en fait, ej me retrouve, moi, à préférer les chapitres concernant Isabelle, plus intrigants, et mettant en scène un personnage que l'on apprécie plsu facilement, je trouve.
Si bien qu'au final, je pense que j'aurais préféré un livre ne traitant que de cette partie! (jamais contente! LOL) Mais, attention, ne vous méprenez pas, j'ai beaucoup apprécié ce livre, surtout les passages consacrés à Isabelle donc, même si je n'aime pas certains genres de scènes (la façon dont elle est traitée, par son mari surtout)
Par contre, je dois avouer que je reste un peu sur ma fin car je ne susi pas sûre d'avoir compris ce que je devais en déduire : accident? Intention? Tradition étrange? Sauriez-vous m'éclairer? Décidément, je me rends compte qu'il y a souvent des choses que j'ai du mal à saisir! Peut-être par manque d'habitude de lire...
En tout cas, j'ai aimé ce livre, même si je lui ai préféré La jeune fille à la perle. J'ai lu sur certains blogs, chez Miss Alfie, notamment, qu'il y avait cependant des incohérences et, je suis d'accord, notamment concernant la purée de maïs qu'Ella mange chez Mathilde, la considérant comme un repas simple. Vous avez déjà mangé ça, vous, en France?!^^
J'ai aussi apprécié le travail documentaire qu'a d^effectuer l'auteur pour ce livre, me disant qu'elle en connaissait beaucoup sur l'histoire de France pour une étrangère^^
Dernière chose : j'aurais aimé que l'histoire du berger soit plus développée
Une petite phrase qui m'a parlé : "Il est curieux de constater que, dès que vous racontez votre histoire, elle tend à la narration, prend le dessus sur les faits. Ajoutez à cela la mise en scène du narrateur qui vous éloigne encore davantage de la réalité" (page 236)