Commencé : il y a un bout de temps pusi mis de côté
Terminé le : 24/03/2010
Résumé de l'éditeur :
Elles sont trois soeurs, Rui, Hitomi et Aï, tiennent le café Cat's Eye le jour... et se transforment en insaisissables voleuses d'oeuvres d'art la nuit ! Mais attention, Cat's Eye n'est pas un groupe de vulgaires voleuses. Ce sont des ladies : elles préviennent toujours la police avant de commettre leur crime afin de lui laisser une chance ! Par un curieux hasard du destin, l'inspecteur Toshio Utsumi, chargé de la lutte contre Cat's Eye, n'est autre que le petit ami d'Hitomi. Cruel dilemme pour la jolie voleuse ! Mais Cat's Eye a une mission et rien ne doit l'en détourner, pas même l'amour...
J'ai acheté ce manga en 2008, à sa sortie, après une petite hésitation due au prix (9,95 €) mais je connaissais l'ancienne édition (chez Tonkam en 1998) et j'avais déjà envie de les avoir à cette époque. C'était donc l'occasion!
Pourquoi cette envie? Parce qu'en grande nostalgique des dessins animés de mon enfance, c'est en anime sur FR3 que j'avais connu cette histoire sous le titre "Signé Cat's Eye". L'anime a souvent été rediffusé, que ce soit sur cette même chaîne (devenue France 3) ou sur France 5, qui permet aux enfants d'aujourd'hui de découvrir les dessins animés qui nous ont bercés.
Pour vous repérer, si jamais vous vous intéressiez à l'anime : Rui = Sylia, Hitomi = Tam et Aï = Alexia. Toshio, c'est bien sûr Quentin.
En ouvrant ce manga, j'ai parfaitement retrouvé l'ambiance que j'avais connue. Les dessins sont parfois un peu étranges au niveau des proportions (de visage par rapport au corps) mais ce défaut disparaît très vite et ne nous empêche pas de nous apercevoir que Tsukasa Hojo avait déjà sa merveilleuse patte de dessinateur, particulièrement en ce qui concerne les dessins de corps de femmes. Bien que Cat's Eye (1981) soit né avant City Hunter (1985 = Nicky Larson), les prémisses sont déjà là. j'admire beaucoup ces dessins et c'est ce qui prime pour moi dans un manga. Bien sûr, il ne faut pas que la trame soit en reste et ce n'est pas le cas ici. Gérantes et serveuses le jour, voleuses en justaucorps la nuit, c'est plutôt un scénario intéressant, surtout quand il s'agit d'échapper au petit ami policier de l'une des trois.
Le but de nos voleuses n'est en aucun cas lucratif. Il s'agit pour elles de reconstituer la collection d'oeuvres d'art de leur père, dont elles n'ont plus de nouvelles et qu'elles cherchent à retrouver.
Parfois les explications de leurs succès, les ruses mises en place pour y arriver, sont un peu capillotractées, on se dit que la police se serait rendu compte de la supercherie, mais dans l'ensemble, il y a de l'idée quand même. Et puis, je pense qu'il s'agit d'admettre cela dans l'histoire. C'est un peu comme Clark Kent dans Superman : personne ne le reconnaît, malgré les évidences..
Je pense continuer un peu cette lecture quand je le pourrai, sachant que ma médiathèque propose les 4 ou 5 premiers tomes. Mais attention, cette série est une réédition de Panini Manga en 15 tomes (nous en sommes atcuellement à 13) contre 10 pour les éditions Tonkam.