Commencé le : 30/08/2009
Terminé le : 04/09/2010
84 pages
Résumé de l'éditeur :
L'histoire de Maggie est celle d'une femme ordinaire de quarante-trois ans, partagée entre son travail et sa famille.
Elle a tout pour être heureuse elle aime son mari, Dan, et ses enfants, Tom et Diana. Pourtant, elle a parfois le sentiment que sa vie se déroule sans elle. Mais sa rencontre avec l'auteur de romans sentimentaux, Tamara Brook, va venir bousculer la routine et donner un nouveau souffle à sa vie... Sheila O'Flanagan nous offre ici un récit simple, optimiste et généreux.
Je suis tombée par hasard sur ce livre à la médiathèque et, comme le thème m'intéressait et qu'il était assez court, j'ai décidé de l'emprunter.
C'est un livre qui se lit très vite (ne vous fiez pas au temps que moi j'ai mis à le lire!) et qui est intéressant. Il est parfois un peu trop simple dans le texte (je ne sais pas si ça vient de l'original ou de la traduction) et l'histoire peut paraître simple elle aussi mais je pense qu'elle reflète la vie de pas mal de femmes mariées, notamment des femmes au foyer. En effet, si Maggie travaille pour un bureau de statistiques, elle occupe un poste à temps partiel. Elle se déplace en bus pour aller faire du porte à porte et recueillir des informations sur la vie de ceux qui la reçoivent mais sa vie n'est rythmée que par ces déplacements et les tâches domestiques. Aussi, même si elle aime son mari et ses enfants, elle ressent comme un manque et a l'impression de ne pas être appréciée à sa juste valeur par les siens.
Alors, quand elle se met à lire un livre racontant les déboires d'une femme qui s'en sort bien dans la vie, elle s'y identifie et se met à douter de sa propre félicité.
Ce livre illustre très bien le manque de communication qui peut s'insinuer dans un couple et qui pourrait facilement tout détruire. Il montre aussi que le fait d'exprimer ce que l'on ressent est primordial et que tout humain, quelle que soit sa situation, a besoin d'être reconnu et de recevoir quelque signe d'attention pour se sentir bien. ce n'est pas parce que l'on sait que l'on est aimé que l'on a pas besoin qu'on nous le dise ou nous le prouve.
Quant à moi, je suis tellement une pleurnicheuse sur tout ce qui est livre et télévision que la fin m'a tiré une petite larme!
N° 15/26 - Lettre "O"