Commencé le : environ une semaine avant l'échéance
Terminé le : 09-10/08/2011
442 pages
Titre original : The Island
Résumé du site Decitre :
Birdie Cousins s’est jetée à corps perdu dans les préparatifs du fastueux mariage de sa fille Chess, depuis la piste de danse flottant sur l’étang de sa résidence du Connecticut à la couleur des serviettes en papier.
Comme toute mère, elle doit essuyer des tempêtes d’excitation et de chaos, de larmes et de joie. Mais Birdie, qui se targue de pouvoir faire face à n’importe quelle éventualité, n’aurait jamais pu prévoir le coup de fil nocturne de Chess lui annonçant brutalement la rupture de ses fiançailles. Ce n’est que le premier indice de ce qui sera un été de bouleversements et de révélations. Bien vite, les nouvelles empirent, précipitant Chess dans une spirale de désespoir.
Birdie vole au secours de sa fille aînée, avec l’aide de sa cadette, Tate, et de sa propre sœur, India. Bientôt, les quatre femmes prennent la direction de Tuckernuck, une magnifique île au large de Nantucket. Un lieu sans téléphone, télévision ni supérette, un lieu sans distraction aucune, où fuir leurs problèmes. Mais lorsque sœurs, filles, ex-amants et vieux secrets se donnent rendez-vous sur une île coupée de tout, ce qui s’annonçait comme une retraite paisible prend une toute autre dimension.
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec le forum Livraddict et les Editions JC Lattès. Je les remercie pour cet envoi car ce livre me faisait très envie et collait bien à cette période de vacances d'été que nous traversons. L'idéal pour se mettre dedans quand on n'y est plus !
Je leur présente également mes excuses car, comme ce fut le cas pour mon dernier partenriat en date, j'ai un léger retard dans la publication de mon billet. Il aurait dû être publié le 09/08/2011 sauf que j'ai fini ma lecture dans la nuit. Merci d'ailleurs à Mycoton32, de Livraddict, pour sa gentillesse.
J'ai été attirée par ce livre car j'apprécie particulièrement les intrigues nouées autour de familles. De plus, quand il a été proposé pour le partenariat, j'étais en plein dans mes visionnages de "Brothers & Sisters" et "Parenthood", deux séries que j'adore et qui traitent de la famille.
Ici, il s'agit encore davantage de liens mère-filles et de soeurs. En effet, Chess et Tate sont soeurs, Birdie est leur mère et India la soeur de celle-ci. La force et la solidarité féminines sont des thèmes souvent abordés dans la littérature mais je ne les avais pas encore explorés en tant que lectrice ou très peu. J'en ai quelques exemples dans ma bibliothèque ou dans ma LAL pourtant.
Je me suis donc attelée à cette lecture en espérant que les préparatifs de mariage ne soient pas trop présents (ça ne me passionne pas et ce ne fut pas le cas) et en souhaitant apprécier les rebondissements que m'offrirait cette histoire et être happée par cette lecture.
Je n'ai pas été happée, ou pas constamment. Mais j'ai apprécié ma lecture dans son ensemble.
J'ai aimé l'histoire de Tate mais fini par trouver l'intrigue autour de Chess ennuyeuse même si elle aurait pu être grave et qu'elle découlait de faits graves (sans en dire trop). Fort heureusement, son état évolue positivement jusqu'à la fin du livre. J'ai apprécié India tout en la trouvant un peu "trop" parfois mais elle avait des circonstances atténuantes et j'ai beaucoup aimé Birdie, qui m'a bien souvent rappelé la Nora de "Brothers & Sisters" même si Birdie est quand même moins "sévère" sur certains points. Au final, ce sont les histoires de Tate et de Birdie que j'ai préférées.
Le livre est divisé en chapitres reprenant l'histoire alternativement du point de vue de chacun des quatre personnages féminins. A chaque avancée, l'auteur nous permet d'envisager la perception et les événements se rapportant plus particulièrement à Birdie, à Chess, à Tate et à India.
Parfois c'est un peu difficile à suivre mais en lisant, je me disais surtout que c'était l'auteur qui avait eu intérêt à bien suivre le fil de son (ses) récit(s) !
J'avoue aussi avoir douté de la réalité du décor car, bon sang, une île dont les seuls propriétaires sont les vacanciers qui y résident... Une maison sans eau chaude ni électricité, ces choses qu'on est habitué à avoir sous la main, sans se demander si c'est normal ! Comment faire pour vivre dans un endroit pareil ? Pas de téléphone à moins d'aller se percher sur la rive, pas de télévision, pas d'Internet ! Je crois que peu de gens, en tout cas ceux de ma génération et ceux de la génération de Tate et Chess en général (proches de la trentaine) iraient volontairement se terrer là !
Et pourtant, après une petite recherche Internet (justement), il s'avère que Tuckernuck existe bien et telle qu'elle est décrite par Elin Hilderbrand !
A y regarder de plus près, de toute façon, c'était l'endroit parfait pour chacune de ces dames de se poser avant de repartir de plus belle dans leur vie de tous les jours ! Elin Hilderbrand sait d'ailleurs très bien de quoi elle parle puisqu'elle vit à Nantucket !
Elle a une écriture agréable, parfois surprenante car elle intègre du récit dans le dialogue sans prévenir mais aussi poétique.
J'ai repéré plusieurs fautes de frappe dans ce livre et parfois une note de la traductrice aurait pu être la bienvenue, notamment quand elle ne parle que du "MOMA", sans le définir tel que le "Museum Of Modern Art". Mais ce sont des détails.
Au final, les seuls vrais reproches que j'aurais à faire sont :
- l'étrangeté vers laquelle partent certains passages concernant India même si, là encore, il y a des raisons à cela ;
- la vulgarité soudaine mais furtive de deux ou trois passages (sur tout le livre, c'est peu. Ne vosu freinez surtout pas pour ça !) qui, je trouve, tranche vraiment avec le reste
- la fin, car je ne sais pas comment la comprendre. Je pense savoir mais je doute et j'ai horreur de ça à la fin d'un livre !
En résumé, un livre sympathique sur les intrigues et les secrets que l'on peut avoir pour sa famille qui, en plus, apporte une ambiance de vacances !
Mon passage préféré :
"Les enfants apportaient gaieté, légèreté et insouciance. C'était étrange, cette façon qu'ils avaient de voler la vedette et de désamorcer la tension ambiante. On n'avait guère le temps de se soucier de soi lorsqu'il fallait veiller sur des bambins [...]" (page 261)
Merci encore à Livraddict et aux Editions JC Lattès !